Elle marche vite et droit devant, comme si il n’y avait rien d’autre à faire que cela
pour que passe ce qui la vide de ses mots, et lui donne envie de se planquer des passants.
Elle fonce la nuque tendue vers le haut, supposant les histoires des gens derrière leurs fenêtres éclairées. Au bout d’un moment à porter ses pas de la sorte et à chercher plus haut diversion à son agitation, elle sent que ça s’en va, ça la quitte, et d’un pas plus lent, elle rentre chez elle.